Le nom de lieu de Bréal-sous-Montfort

Partie I : Légendes, histoires et Histoire

Le nom de lieu de Bréal-sous-Montfort. Partie I : Légendes, histoires et Histoire © 2025 by Fritz Jesse est licencié sous CC BY-NC-SA 4.0.
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Un nom inexpliqué

Le nom de Bréal est attesté dès 1152 pour notre commune, Bréal-sous-Montfort, en 1207 pour Bréal-sous-Vitré. Depuis le Second Empire, les noms de ces deux communes ont été complétés en fonction de la localisation de leur arrondissement, respectivement celui de Montfort et de celui de Vitré.1 Bréal est un patronyme fréquent, mais aucune autre commune porte ce nom. D’où vient-il alors ? Quel est son sens ? Depuis au moins le XIXe siècle, des anecdotes et légendes populaires tentent à donner des réponses. Parallèlement, des auteurs érudits, puis des scientifiques avancent des hypothèses sur son étymologie et sur sa signification. De nos jours, aucune explication sûre n’existe à ce sujet, mais seulement une série d’hypothèses populaires ou scientifiques que nous allons passer en revue.

Dans les premiers grands dictionnaires des Noms de lieu de la France ou bien de la Toponymie de la France, respectivement élaborés par Auguste Longnon (1920-1929)2 et Auguste Vincent (1937)3, Bréal n’est même pas mentionné. Un ouvrage paru en 1963, qui est toujours une référence, le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, d’Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent, sans autre explication, de rapprocher Bréal à un toponyme très répandu, Breuil. Mais, les auteurs, prudents, dotent l’explication d’un point d’interrogation.4

Les explications populaires sont aussi le reflet d’une tradition locale, en partie teintée de la vie rurale, de la langue gallo et du catholicisme. Elles circulaient probablement entre les habitants de Bréal, et étaient publiées à au moins trois moments dans des publications locales. Cela prouve l’intérêt pour cette question dans la population bréalaise dans le passé. Elles seront donc le sujet de la première partie où l’on parlera de braies et de hanes, de la dame Boréa, du beurre…, et bien-sûr de Beria.

Cette première partie consacrée au nom de notre commune se terminera par un petit répertoire des occurrences des lieux-dits et parcelles, dont le nom contient le mot Bréal en France

Traditions populaires

Le nom du lieu : Un élément de la tradition locale

La quête des origines du nom d’un lieu peut être liée à la volonté de donner un sens au lieu qu’on habite et de l’enraciner dans un passé lointain, dans la culture locale ou régionale qui contribuent à former l’identité du lieu. Il est vrai que les noms de lieux, ceux des communes, mais aussi ceux des villages, hameaux et lieux-dits peuvent témoigner de certains aspects de la vie de ses habitants, de leurs activités, de leur religion et des langues pratiquées à certaines périodes, de leur environnement naturel ou transformé par les habitants. La toponymie gagne en intérêt, là où les attestations écrites du passé sont rares ou absentes, si bien que les toponymes sont les seuls témoins du passé d’un lieu.La quête des origines du nom d’un lieu peut être liée à la volonté de donner un sens au lieu qu’on habite et de l’enraciner dans un passé lointain, dans la culture locale ou régionale qui contribuent à former l’identité du lieu. Il est vrai que les noms de lieux, ceux des communes, mais aussi ceux des villages, hameaux et lieux-dits peuvent témoigner de certains aspects de la vie de ses habitants, de leurs activités, de leur religion et des langues pratiquées à certaines périodes, de leur environnement naturel ou transformé par les habitants. La toponymie gagne en intérêt, là où les attestations écrites du passé sont rares ou absentes, si bien que les toponymes sont les seuls témoins du passé d’un lieu.

Le Bulletin paroissial de 1910

Les premières tentatives d’explication du nom de Bréal, cherchaient son origine tantôt dans la langue bretonne et dans un contexte historique lointain, tantôt dans la langue gallèse et la tradition catholique.

Naissance de Bréal à la fin de l’Empire romain ?

En 1910, le Bulletin paroissial publie un article « Histoire de la paroisse de Bréal » par un auteur qui signe avec le sigle M.B. Cet article développe des propositions concernant l’origine du nom de Bréal.5 M.B. commence son texte en citant des travaux de recherches plus anciens sur l’histoire de Bréal effectuées par François Delourme, recteur de Bréal de 1830 à 18676 :

« La notice sur l’Empire d’Occident, rédigée dans les premières années du Ve siècle nous apprend que les troupes romaines étaient stationnées dans les Gaules ; et Zozime nous dit formellement qu’il y avait à l’extrémité des Gaules, dans l’Armorique (Bretagne) une garnison venue de la Mauritanie qui ne voulut pas retourner à Rome ni dans la Mauritanie et qui se donna aux Armoricains qui venaient de secouer le joug des Romains en 409.
On sait que cette légion de la Mauritanie qui a donné son nom à Maure, commandait à tout le pays jusqu’au Pont-Breton. Ce territoire dépendait de Maure où était la légion romaine et ne faisait pas partie d’une autre légion, stationnée en Basse-Bretagne, dont les habitants s’appelaient Bretons : le Pont-Breton les séparait.
De ce renseignement on a voulu tirer l’explication du mot « Bréal » c’est un mot celtique formé de Bre ou Bro, qui veut dire pays, et de all, qui veut dire autre ou d’ailleurs : les peuples soumis à la légion romaine n’étaient pas regardés comme indigènes, mais comme étrangers. »7

Cette explication a manifestement pour but d’ancrer le nom de Bréal dans la langue bretonne. Elle est cependant fortement critiquable. En effet, certaines affirmations paraissent peu plausibles. L’auteur est aussi très imprécis sur ses sources et commet des anachronismes en télescopant des évènements de période différentes, notamment en ce qui concerne le peuplement breton de la péninsule armoricaine, la Bretagne actuelle. Il est donc utile de rétablir quelques faits concernant les débuts l’histoire de la Bretagne.

« Une garnison venue de la Mauritanie » ? 

Il est d ‘abord nécessaire d’expliquer8 de quelles légions romaines l’auteur parle quand il écrit « une garnison venue de la Mauritanie« , et plus loin « la légion romaine et ne faisait pas partie d’une autre légion, stationnée en Basse-Bretagne« . Il distingue donc deux légions, dont l’une aurait été stationnée plus près de l’actuel Bréal. De quoi s’agit-il ?

Pendant la période de la Paix romaine au IIe siècle, aucune légion n’était déployée en Armorique, car la région et ses habitants vivaient en sécurité. C’est au cours du IIIe siècle que les razzias de pirates venus du Nord (Francs, Frises, Saxons) rendaient nécessaire l’établissement d’un système de défense du littoral appelé Tractus Armoricanus.9

Le Tractus comptait dans ses effectifs les légions des Mauri Osismiaci et des Mauri Beneti (ou Veneti), dont la première était en garnison à Brest, l’autre à Vannes. D’autres garnisons, comme celle des Martenses à Alet (auj. Saint-Servan) complétaient ce système de défense. Les Mauri étaient donc stationnés relativement loin du futur Bréal. En estimant à 4 000 hommes les effectifs de l’ensemble des légions du Tractus dispersés dans des postes sur le littoral et les grandes routes, il ne faut pas imaginer une concentration massive de troupes romaines dans la zone où se trouvait le territoire du futur Bréal, mais plutôt la présence d’un certain nombre de paysans-soldats mobilisables en cas de nécessité.

Les Gallo-Romains « bréalais » : des étrangers pour les légionnaires ?

A cette époque, la « légion de la Mauritanie » ne devait plus compter beaucoup de Mauritaniens dans ses rangs, mais le recrutement se fit sur place, parmi les Armoricains ou bien en incorporant des contingents de « barbares » d’Outre-Rhin ou encore de Bretons venus de l’île de Bretagne, la Grande-Bretagne, la partie la plus septentrionale de l’Empire romain jusqu’en 410. Ces derniers, d’ailleurs comme les Gaulois, étaient des citoyens romains depuis au moins l’édit de Caracalla de 212.10 De toute façon, depuis longtemps, dans la mesure où l’Empire romain s’agrandissait, le recrutement des légionnaires se fit de plus en plus, de gré ou de force, parmi les habitants des contrées conquises ou bien chez des peuples alliés.

Côtoyer « un étranger » n’était donc pas un fait remarquable pour un soldat romain. Pourquoi auraient-ils donc affublé les habitants sur le territoire du futur Bréal d’un nom signifiant « étrangers » ?

Les légionnaires parlaient-ils le breton ?

Il est également difficile d’affirmer que « les » soldats de la légion en question parlaient une forme d’ancien breton, même s’il y en avait peut-être certains parmi eux. Est-ce qu’on parlait breton dans cette région en 409 ? Et quelle était la langue des ancêtres des Bréalais ? Vivant en zone rurale, avaient-ils conservé le gaulois, ou étaient-ils latinisés par le rayonnement d’une ville romanisée comme Rennes et à proximité d’un couloir de circulation que constituait la vallée de la Vilaine ?11

Même si des déplacements et migrations de personnes entre l’Armorique et l’île de Bretagne existaient depuis longtemps, l’immigration bretonne vers l’Armorique à proprement parler s’intensifiait surtout au cours de la seconde moitié du Ve siècle et après et concernait surtout le littoral.12 Le nom Britannia pour désigner la partie de l’Armorique colonisée par les Britonnes venus d’outre-Manche apparut seulement au VIe siècle. A la fin du IXe siècle, cette région devint la Britannia minor, la « Petite Bretagne ».13 Il est donc difficile d’imaginer une population bretonnante en 409 près de Bréal, et qu’il y eût un Pont Breton (sur la Chèze) reliant la partie bretonnante, celle ou étaient les Mauri, à celle, bréalaise, où l’on parlait une autre langue.

En ce qui concerne la question étymologique, bro est bien un terme gaulois signifiant « pays », l’équivalent breton étant également bro ; le gaulois allos et le breton all désignent l’ »autre ». Les allobrogae sont des « étrangers » en gaulois, mais diavesiad, divroad, diavaez-bro ou estrañjour en breton moderne.14 Un autre terme breton, Bro-c’hall désigne la Gaule ou le royaume de France,15 gall étant l’habitant de la Haute-Bretagne ou le Français16 … mais seulement des siècles après 409 quand on distinguait vraiment en Armorique une région bretonnante et une autre où l’on parle une langue romane, le gallo ou bien le français (voir ci-après). Pourquoi, les locuteurs à la fin de l’Empire romain auraient-ils inversé l’ordre des éléments du gaulois allobrogae pour en former quelque chose comme « brog allo » et qui aurait évolué en Bréal ? Est-ce que l’auteur dans le Bulletin paroissial commet-il une confusion avec Bro-c’hall ?

Le Pont breton : Lien vers le pays bretonnant ?

Rappelons d’abord, que des lieux-dits portant le nom Pont-Breton existent aussi à Plélan-le-Grand, et même à Livarot-Pays-d’Auge, au sud-est de Caen en Normandie.

C’est en 1371 seulement que des documents officiels distinguent une Bretaigne bretonnante et une gallou, et c’est la carte de Bertrand d’Argentré de 1588, qui différencie pour la première fois Basse et Haute-Bretagne de part et d’autre de la limite entre les deux parlers de la Bretagne.17

Figure 1 : Carte de la Bretagne de Bertrand d’Argentré, 1588. C’est la carte la plus ancienne distinguant la Basse et la Haute-Bretagne. La limite linguistique entre le Breton et le Gallo part de l’estuaire du Trieux (Saint-Quay-Portrieux) à celui de la Vilaine près de la Baule-Escoublac, passant à l’ouest de Loudéac et de Josselin.
Le nom de Maure et la « légion de Mauritanie »

Est-ce que le nom de la commune de Maure de Bretagne peut-il servir de preuve d’une présence de contingents de la « légion de Mauritanie » dans ce lieu ?

Certes, un contemporain de François Delourme, le savant Adolphe Toulmouche (1798-1876) pensait avoir vu des vestiges de campements romains à Maure.18 Mais, on commet un anachronisme quand on cherche à associer le nom de la légion de la Mauritanie à celui de la ville de Maure. Le premier nom de ce lieu depuis au moins 832 était Anast. En 843, son église fut donnée aux moines de l’abbaye de Glanfeuil près d’Angers, renommée plus tard Saint-Maur-sur-Loire. Ses moines, désormais propriétaires de la paroisse, fondirent un prieuré à Anast, si bien qu’au XIIe siècle, le nom de Maure apparut et se substitua à Anast après le XIIIe siècle.19

Zosime et Procope, deux historiens byzantins

Enfin, la présentation du contexte historique, contient des erreurs. D’emblée, il faut remarquer que François Delourme en prétendant de s’appuyer sur le récit de l’historien byzantin Zosime (fin du Ve siècle-début du VIe siècle), mélange des évènements et faits appartenant à des périodes et contextes différents, puisés dans les textes non seulement de Zosime, qu’il nomme, mais aussi d’un autre historien byzantin, Procope de Césarée (vers 500-vers 565), dont il tait le nom.

On trouve effectivement chez Zosime un passage bien connu des historiens qui relatent la révolte des Armoricains contre les Romains vers 409/410.20 Mais il ne s’agissait pas précisément d’une révolte contre l’empereur romaine, car les Gaulois étaient désormais largement romanisés, mais contre les élites romaines et gallo-romaines à qui on reprochait des abus et l’incapacité de garantir la sécurité face à des menaces extérieures. Cette situation était justement la conséquence du retrait de l’Armorique des légions romaines du Tractus qui y eurent été établies au cours du IIIe siècle. A la suite de cette révolte, qui dépassait largement la péninsule armoricaine, un nouveau gouvernement « armoricain », mais pas « breton », fut établi, dont on ne connaît pas les contours.21

C’est Procope de Césarée qui évoque une situation au tournant du Ve au VIe siècle où des soldats romains se seraient rendus aux Armoricains et aux Francs en leur livrant le pays qu’ils gardèrent pour ne pas tomber entre les mains des Wisigoths.22 A ce moment-là, les Wisigoths contrôlèrent le sud de la Gaule à partir de la Loire, d’où les Francs avec leurs alliés armoricains les repoussèrent en 507. C’est aussi dans ces années-là que des contingents bretons plus importants arrivèrent en Armorique prenant en charge la défense du pays, les troupes romaines étant parties.23

Cet évènement n’a donc pas pu se produire dans les environs de Bréal. Il semble cependant, que des « érudits » du XIXe siècle firent circuler une interprétation « bretonnisée » de cette épisode racontée par Procope, et il est possible que François Delourme en ait pris connaissance. Arthur Le Moyne de la Borderie a stigmatisé cette mauvaise interprétation du texte de Procope dans le premier tome de sa monumentale Histoire de Bretagne en 1896.24

Bréal : chemin d’entrée de la Bretagne

L’auteur M.B. émet lui-même des doutes sur la plausibilité de cette hypothèse. Tout en considérant que le nom de Bréal est d’origine bretonne, il en propose une autre, dont l’explication est cependant incomplète :

« Une autre signification du mot all : chemin, ferait de Bréal, le chemin, d’entrée de la Bretagne : interprétation plus vraisemblable. »

Sans préciser la langue de ce mot, M.B attribue à all la signification de « chemin », en en déduisant que Bréal est l’ »entrée de la Bretagne ». En toute logique, l’auteur suppose donc que Bre est un dérivé de Bretagne, voire de la forme bretonne Breizh. Peut-être s’appuyait-il sur la signification qu’il donnait à Bre alors qu’il considérait cette forme comme un équivalent de Bro « pays ».

Avant 851, c‘est-à -dire avant les conquêtes des comtés francs de Rennes et de Nantes par Nominoé et son fils Erispoë, Bréal se situait effectivement à la frontière orientale de la principauté bretonne de la Domnonée qui était matérialisée ici par le Meu. Cela supposerait donc, qu’un lieu de ce nom, éventuellement avec une forme légèrement différente, ait existé à ce moment-là, avant que la frontière eût été poussée à l’est de Vitré. Rappelons, que la première mention de Bréal connue à ce jour date de 1152, mais, qui sait, des documents plus anciens peuvent avoir disparu…

Le mot all a deux significations en breton, « autre » et, mais attesté seulement en 1941, « arrêtez ! ».25 Il existe en breton un mot alez ou ale au sens de « allée de jardin, menant à la maison, rabine » parfois élargi à l’idée d’ »entrée à la propriété ». Cependant, ce mot, y compris sa signification, est un emprunt au français allée dont les plus anciennes attestations remontent seulement au XIIe siècle. L’équivalent breton est attesté en 1499. Sinon, il existe en breton l’interjection ale, « allez ! », ou bien le mot âl, « vêlé, vêlage » ou « fumet d’animal »…26 Le mot breton pour « porte » est au reste dor ou doriù, « portail »,27 qui est à son tour dérivé du gaulois doro.28

Beria, Borea et la légende religieuse

M.B. dans son article du Bulletin paroissial ne semble pas totalement convaincu par son hypothèse et envisage l’explication par une légende religieuse édifiante en recourant cette fois-ci au gallo :

« Ceci importe peu, du reste. Mais, comme les noms ont leur raison d’être, je veux vous dire ici une histoire recueillie dans la vie de Saint Malo, écrite vers l’an 850 par Saint Bily, évêque de Vannes et martyr.29
Vers l’an 720, on transporta de Saintonge à Alet (aujourd’hui Saint-Servan), la relique de Saint-Malo. « Après avoir quitté d’assez bonne heure le village de Saint-Malo-de-Phily, les religieux qui portaient la précieuse relique arrivèrent le soir à un village que Saint Bili appelle Bronwan. Là, une femme atteinte de paralysie et nommée Boréa, qui connaissait la sainteté de Saint-Malo et à laquelle on raconta sans doute le prodige arrivé la veille à Phily, guéri miraculeusement, voulut imiter l’exemple du seigneur Phily et fit généreusement donation au saint de tout ce qu’elle possédait. Saint Malo la délivra de sa paralysie. »
Ne pourrions-nous pas trouver ici l’origine du nom de Bréal ?
D’abord dom Plaine, qui a traduit en français la vie de Saint Malo par Bili, nous dit (page 20) : « En Bréal, se trouve une fontaine de Saint-Malo qui pourrait marquer le lieu appelé par Bili « Bronwan ».
Ensuite, Bili assure formellement qu’après la guérison de Phily, qu’on appelait auparavant Fellit, le village habité par lui prit le nom de Saint-Malo de Phily. Il n’y a pas moins de changement dans les noms de Fellit en Phily, que dans le nom de Boréa changé en Bréal. Notons en passant que aujourd’hui encore, beaucoup de gens de Bréal disent qu’ils sont de Béria.
Et pourquoi cette dame qui avait imité Fellit dans sa foi et sa prière, ne l’aurait-elle pas suivi dans ses générosités ?
Nous dirons bientôt qu’on ne trouve nulle part mention de l’église de Bréal avant le Xe siècle30 : Billy n’a donc pas pu en parler, puisqu’il écrivait en 880 ; mais cette dame Boréa, après sa guérison, n’a-t-elle pas, par reconnaissance, commencé l’œuvre que nous voyons réalisée plus tard ?
Toujours est-il que la tradition donne à la fontaine située près du bourg, le nom de « Fontaine de Saint-Malo », et nous parle d’un miracle qui s’y est accompli ; toujours est-il que Saint Malo est le patron de la paroisse de Bréal.
Je n’ai pas assez étudié cette opinion (qui m’a été exposée récemment par un prêtre très versé dans l’étude des vieux manuscrits) pour pouvoir oser la soutenir ; mais ma piété et la vôtre, j’en suis sûr, chers paroissiens de Bréal, se réjouit de savoir que le nom même de notre paroisse peut nous rappeler un miracle de notre patron Saint Malo. »

Beria la gallèse : Petite digression sur le gallo, le patoé

Afin de rendre plus pertinente son hypothèse, M.B. donne d’emblée une petite précision :

« Notons en passant que aujourd’hui encore, beaucoup de gens de Bréal disent qu’ils sont de Béria. »

La justification de son hypothèse repose donc sur le détour par la langue gallèse, le gallo. C’est aussi un indice que la pratique de cette langue était encore répandue, sinon généralisée dans la population locale au moment de l’apparition de ces explications populaires au début du XXe siècle. Cette langue est aujourd’hui en danger de disparition.31

Rappelons quelques traits de cette langue. Le gallo n’est pas un « dérivé », voire une « déformation » du français, mais une langue régionale à part qui s’est développée depuis la fin de la présence romaine en Armorique, et bien avant le français. Celui-ci, depuis le XIIIe siècle l’a fait reculer et l’a progressivement étouffé au même temps que les autres langues romanes régionales. Cet effacement s’est d’abord produit à l’écrit, notamment après l’union de la Bretagne au royaume de France en 1532, puis, après la Révolution française dans les pratiques orales, et encore plus au XXe siècle sous l’influence de l’enseignement scolaire.32

Les locuteurs du gallo, eux, désignent ou désignaient leur parler plutôt par le terme patoé, patoué ou patouéz « patois », ce mot n’ayant aucune connotation péjorative pour eux.33 Le gallo s’apparente à l’anglo-normand parlé à Jersey, et à Guernesey, aussi au bas-normand, à l’angevin, ainsi qu’aux parlers du Maine et de la Mayenne qui ont disparu.34

Dans la langue gallèse Bretagne se dit Bertègn, Breteil est Berteuil etc. Ce phénomène est désigné souvent par le terme « métathèse » synonyme à « interversion ».35

A l’interversion s’ajoute un autre phénomène typique pour le gallo, l’élision du ‑l final, comme pour « cheval » qui est un cheva [ʃva], chefa [ʃfa] ou jeva [ʒva] en gallo, ou pour la commune de Breteil qui se prononce donc [bɘrtœj], même si on écrit Berteuil ; Saint-Teuria est Saint-Thurial. Pour revenir à Bréal, il se prononce alors Beuria/Beria [bɘrja] en gallo.36

La dame Borea

L’anecdote de la dame Borea nous ramène aux origines de la Bretagne chrétienne même, à l’époque des sept saints évêques fondateurs légendaires, dont saint Malo, Machutes en latin. L’épisode citée par l’auteur M.B. s’appuie sur l’édition de la Vita sancti Machutis écrite vers 860-870 par un diacre d’Alet, Bili37 et publié sous le titre la Vie inédite de saint Malo par le moine dominicain et historien Dom François Plaine en 1883. Celui-ci avait découvert le manuscrit latin, oublié depuis plusieurs siècles, dans une bibliothèque à Oxford. On y relate, après l’évocation des gestes du saint, la translation de ses reliques en mettant en scène le voyage des moines d’Alet.38

Cette fresque d'Emile Bernard (1868-1941) réalisé en 1933 à l'église de Saint-Malo-de-Phily (Ille-et-Vilaine), présente en trois panneaux la légende de la translation des reliques de saint Malo. (Vue en trois dimensions
Figure 2: La guérison de Félix par les reliques de saint Malo. Cette fresque d’Emile Bernard (1868-1941) réalisé en 1933 à l’église de Saint-Malo-de-Phily (Ille-et-Vilaine), présente en trois panneaux la légende de la translation des reliques de saint Malo. (Vue en trois dimensions : cliquer ici)

Selon ce récit, ces moines ont réussi, grâce à la médiation du roi Filberto (Childebert III, selon Dom Plaine39), à récupérer au lieu de décès du saint à Saintes une partie des reliques, la tête et la main droite, et les ont rapatriées au siège de l’évêché, Alet, dont Malo était le saint fondateur légendaire. Dom F. Plaine situe sa naissance entre 510 et 520, son décès vers 621, il aurait donc atteint un âge d’au moins 100 ans.40 F. Plaine date la translation dans la fourchette de 695 à 711, la faisant correspondre au règne de Childebert III.41 Lors de leur voyage de retour, munis des reliques, ces moines, en remontant la Vilaine, firent station au lieu Fellit en Guipry où se produisit le miracle de la guérison du chef local nommé Felix qui fit don de sa propriété et contribua ainsi à la fondation de l’église de Saint-Malo-de-Phily.

Bili poursuit son récit avec un second miracle, celui qui bénéficia à la dame Borea, que l’auteur place dans un lieu nommé Bronuuruan. Ce lieu fait penser, selon Dom F. Plaine, à une villa nommée Bronsivan (Bronsiuuan) attestée à Plélan-le-Grand dans une charte datée de 868.42 Mais l’éditeur de la Vie de Bili laisse planer également l’idée que le lieu du miracle pourrait se situer à Treffendel, à Saint-Malon-sur-Mel (dont le nom vient en réalité de Maelmon et non pas de Malo43), ou bien à Bréal-sous-Montfort, parce qu’il y avait une fontaine de Saint-Malo « qui pourrait marquer le lieu appelé par Bili Ur Bronsivan« .44

Une fontaine de ce nom était attestée à Bréal à la fin du XIXe siècle.45 Son nom apparaît encore en juillet 1966, quand le conseil municipal de Bréal décida de faire « combler l’ancienne réserve d’eau de la fontaine saint Malo, située dans le bas du bourg » mise en place en 1949.46 La fontaine qui l’alimentait se situait, paraît-il, sur le bord de la rue du Champ Ricois, au nord-est de son intersection avec la rue des Cyclades et de la rue de la Croix du Verger. A proximité, la rue de la Fontaine désigne une autre source d’eau.

L’interprétation locale de la translation racontée par Bili, semble avoir survécu dans la mémoire d’une partie des Bréalais, car elle fit objet de l’enseignement catholique ou du catéchisme d’après un témoignage. En 2017, l’hypothèse que le nom de Bréal/Beria pourrait avoir comme origine le nom de cette femme noble réapparut dans le bulletin municipal Bréal’Mag du mois de juin. L’épisode précédent est rappelé à la mémoire des paroissiens de Saint-Malo-de-Phily. Dans le chœur de son l’église, le peintre Emile Bernard (1868-1941), un temps proche de Paul Gauguin et de Vincent van Gogh47, réalisa en 1933 des fresques monumentales qui figurent la récupération des reliques à Saintes et la guérison du machtiern (chef local48) de Fellit.49

L’existence du lieu de la guérison de la dame Boréa dans la Vie de Bili paraît incertain. En 1906, l’historien médiéviste Ferdinand Lot (1866-1952) a réalisé une autre édition de la Vie de saint Malo, censée corriger un certain nombre d’erreurs qu’il reprochait à Dom Plaine. Ferdinand Lot revient aussi sur le lieu Bronuuran de la dame Borea dont il admet la possibilité qu’il s’agissait du lieu Bronsivan à Plélan-le-Grand, mais il ne fait aucun rapprochement avec Bréal.50

Un certain passé de Bréal (1989)

En cette année du bicentenaire de la Révolution française, un collectif de contributeurs bréalais sous la direction de Raymond Guilloux, également éditeur de la revue locale La Feuille, publia un fascicule d’une vingtaine de pages avec le titre Un certain passé de Bréal. L’ambition était de « retracer […] une vue partielle du passé de Bréal » un peu de l’histoire, mais aussi « l’évolution lente vécue par nos ancêtres, nos parents, par nous-mêmes. Le texte a été « élaboré à partir de documents d’origine, […] de recherches historiques […] et de souvenirs d’anciens parfois contradictoires. »51 Malheureusement, les auteurs ne précisent pas leurs sources au-delà de ces indications générales. Ils consacrent cependant un paragraphe à la question de l’origine du nom de Bréal :

« Autrefois, lorsque la langue était peu écrite, une certaine fantaisie présidait à la mention des lieux, ce qui ne facilite pas la recherche de l’origine. Bréal pouvait s’appeler BRIAL, BEURIAL ou BERIAL signifiant « pays du beurre », ou peut-être BRAILLAL « pays des braies » (nom donné au pantalon gaulois) d’où notre sobriquet de « hanau », venant de « hane » qui signifie « pantalon » . L’hypothèse de Bréal signifiant « chemin d’entrée en Bretagne » ne serait pas à retenir. Cette signification appartient davantage à Bréal sous Vitré qui correspond mieux à une frontière qui, en patois, se désigne « barial » (signifiant barre). »

Brial, Beurial ou Berial, ces formes orales d’ »autrefois » sont en réalité, au moins en ce qui concerne les deux dernières, les formes en gallo ou en patois du nom de Bréal, comme nous l’avons vu plus haut. Si les auteurs rejettent l’interprétation de Bréal « chemin d’entrée en Bretagne » qu’ils ont sans doute rencontré dans le Bulletin paroissial, ils proposent deux interprétations basées sur la langue gallo.

Bréal « Pays du beurre »

Le nom gallo Beria de Bréal se rapproche effectivement sur le plan phonétique du mot beurre, en gallo beure [bør].52 Cela pouvait-il justifier d’y voir l’origine du nom de la commune ? Ou voulait-on par ce détour valoriser « un certain passé agricole ?

Le mot beurre peut-il être assimilé au nom de Bréal ?

Le nom de Bréal est documenté depuis 1152, sa variante gallo Beria est une forme employée à l’oral, mais on ne sait pas depuis quand. Alors, au XIIe siècle, consommait-on déjà du beurre ? Et par quel mot était-il appelé ?

L’utilisation du lait et la fabrication du fromage sont connues depuis le Néolithique. Une forme de beurre, appelée graisse barbare était consommé dès le Moyen-Âge.53 Le mot bure qui apparut au XIIe siècle désignait une substance alimentaire grasse quelconque, alors que le mot beurre, désignant l’aliment obtenu après le battage de la crème du lait, commence à se répandre seulement à partir du XIVe siècle.54 A ce moment-là, la substance alimentaire elle-même acquit son titre de noblesse, quand le beurre devint aussi un bien d’exportation des Bretons.55 Encore au début du XXe siècle, dans les exploitations plutôt éloignées des laiteries et des centres urbains, le lait est en majeure partie transformé en beurre, le petit lait est donné aux porc. Le beurre consommé à Rennes à la fin du XIXe siècle était collecté dans les fermes dans un rayon de 8 à 16 km. Par contre, dans cette ville plusieurs beurreries industrielles existaient, travaillant pour l’exportation. Le beurre de la Prévalaye produit en petite quantité était regardé comme le meilleur de France.56

Une activité commerciale importante à Bréal

Non seulement, Bréal se situait dans une région à forte production laitière et du beurre, cette commune était aussi une place importante pour la commercialisation de ce dernier. Faut-il chercher là l’inspiration qui a conduit à l’explication de son nom ?

Au Tableau officiel des foires et marchés agricoles de France de 1904, le marché de Bréal tenait une place importante. Surtout, avec Plélan, c’était le seul marché où le beurre figurait comme marchandise principale, alors que les communes à l’entour ne semblaient pas en proposer ou pas en quantité significative.57 En novembre 1902, le kilo de beurre s’y vendait à 1,95 fr. à 2 fr. En juillet 1933, il fallait débourser 10,50 fr. à 11 fr. pour un kilo de beurre de table extra fin, 3 francs moins cher que l’hiver précédent.58 Au Concours de laiterie de Château-Gontier, Madame Berthelot de Bréal-sous-Montfort obtenait le 5e prix avec la Mention honorable dans la catégorie Beurres de Bretagne – Beurres frais, mais le 1er prix, Medaille vermeille dans la section Beurres salés. Les 2e et le 4e prix, respectivement Médaille d’argent et la Mention honorable allaient également à des Bréalaises, Mmes Renaudin et Plessix. Plus près de Bréal, au Comice de Plélan de 1890, la bréalaise Mme Lecroc gagnait un prix doté de 2 fr. pour sa deuxième place dans la catégorie Beurre.59 Ces exemples devraient monter l’importance du beurre pour l’économie bréalaise, ils montrent en passant à quel point sa production était une « affaire de femmes », qu’on appelait parfois ribotoueres (qui ribotaient le lait dans la baratte).60

En 1931, une laiterie, la Maison Durier-Vaillant, était signalé à Bréal.61

Un potin

Cinq cultivatrices, dont une Bréalaise devaient s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Montfort en 1939 car on leur reprochait d’avoir mouillé d’eau ou bien d’avoir écrémé le lait livré à la beurrerie :

« La dernière de la série est encore une dame E. […] cultivatrice demeurant au [lieu-dit] en Bréal-sous-Montfort.
Comme les précédentes [accusées], elle livrait chaque jour à la laiterie de l’Hermitage, le produit de la traite de deux vaches ; elle exploite une très petite ferme et le rendement est assez minime.
Pour le corser un peu, elle prélevait elle-même de temps à autre, un peu de la bonne crème que renferme le lait, et de cette manière, elle pouvait préparer pour son usage personnel une petite motte de beurre, ce qui ne faisait pas, semble-t-il, l’affaire de la beurrerie… La crème ainsi prélevée était dans la proportion de 23 %.
La peine augmente encore, car [cette femme] est condamnée à 15 jours d’emprisonnement et 50 francs d’amende. Elle bénéficiera du sursis, en ce qui concerne la peine de prison seulement. »62

Des croyances populaires

L’importance de la fabrication du beurre se traduit aussi dans certaines croyances populaires. H.-F. Buffet ne dit pas si les tiroux de beurre couraient les prairies bréalaises. Il s’agissait en fait de voisins agriculteurs malveillants. Au Pertre, ils se seraient approchés des vaches dans les pâturages la nuit du 1er mai en rimant « La lait à ta. – Le beurre à ma. » Ailleurs, dans le Coglais, à Redon, existaient d’autres méthodes, toujours avec le même résultat : les vaches de la victime cessaient d’avoir de la crème, le barattage du lait ne donnait aucun résultat, et le lait se perdait. Pour se protéger, il fallait répandre du sel sur les échaliers63 du pré, ou mettre du sel en forme de croix au fond de la baratte, faire appel à un prêtre ou un deuxième sorcier…64

Les Hanaods de Beria

Le sobriquet haneau cité dans Un certain passé de Bréal est repris comme Hanaus de Bérial (ou Hanaods de Beria65) dans le Bréal’Mag en 2017. Il qualifie dans la langue gallo les Bréalais comme des « mal‑culottés ». L’expression reposerait sur la parenté vocale entre Bréal (ou Brial, cité plus haut) et une forme supposée gauloise braillal pour « culotte ». En français, le mot braies est attesté aussi avec l’orthographe braille.66 Le gallo utilise le même mot, orthographié dans les dictionnaires breilles, braies ou brées [bre, brej].67

Les braies

Le mot braies remonte au latin bracae que les Romains ont emprunté à leur tour des Gaulois qui appelaient leur pantalon *bhrāgikā.68

Ce mot est attesté depuis le XIIe siècle en français et en anglo-normand, proche du gallo. A ce moment-là, il était déjà suffisamment répandu pour se prêter à des proverbes, mêmes vulgaires comme celui provenant d’un manuscrit du même siècle : Privé ami engigne, qui en ses brais chie » (engignier « trahir », voir enquiquiner « emmerder » : [Celui qui] trahit un ami proche, [est quelqu’un] qui fait dans son propre pantalon).69 Le Petit Robert décrit les braies comme un « pantalon ample en usage chez les Gaulois et les peuples germaniques« . Le correspondant breton est bragoù.70

Ce type de pantalon bouffant ou plus resserré, voire collant (« culotte ») se nouant en-dessous du genou, était très répandu en Europe avant la Révolution française comme le montre le tableau des frères Nain Le repas des paysans de 1642. S’inspirer d’un vêtement aussi commun, voire généralisé pour en former le nom d’un lieu paraît donc peu probable.

Pour deux raisons, cette association de braies, Bréal, Beria et hanauds, n’est probablement pas apparu avant le XIXe siècle, donc huit siècles trop tard pour inspirer le nom de la commune. Ces deux raisons sont liées et concernent le changement de la mode au début du XIXe siècle et parallèlement l’apparition d’un nouveau mot, les hanes. C’est dans ce contexte que le sobriquet des Hanaus de Bérial est peut-être apparu.

Figure 3 : Paysans du XIIe siècle portant des braies.
Le repas des paysans des frères Nain, 1642 (Source : Wikimedia Commons)
Une nouvelle mode : le pantalon tombant aux chevilles

Après 1789, sous l’influence de la mode des « sans-culottes » parisiens, puis de la mode citadine en général, le pantalon tombant droit jusqu’aux talons se répandait aussi dans les campagnes basse et haute-bretonnes.71 Cette nouvelle mode pouvait aussi être influencée par le monde des marins, car selon H.F. Buffet : « Les pantalons à pont72, les hannes ou hennes, se substituèrent aux braies. Imités des pantalons de matelots ils apparurent d’abord sur la côte et gagnèrent peu à peu tout le pays.« .73 Le mot hannes désigne apparemment ce nouveau pantalon, le mot braies devenait alors synonyme d’une mode tombée en désuétude.

De nouveaux mots : hanes et hanard

Ce nouveau mot, les hannes, était attesté dans la langue gallo comme un nouveau mot vers 1820.74 Ce mot au sens de « culotte, pantalon » est d’origine normande, peut-être issu du vieux scandinave hamr « habit, robe ».75 Le mot hannes avec ses variantes est attesté principalement dans la partie orientale du département jusqu’à la Vilaine, dont à Bréal-sous-Montfort, mais apparaît aussi à Jublains (Mayenne), dans la région nantaise ou à Malestroit (Morbihan).76 René-Yves Creston attribue le sens actuel de « culotte » aux braies, celui du « pantalon » aux hannes ou hennes.77 Michèle et Claude Bourel font observer que la braie est « un ample pantalon serré aux jambes par des lanières« .78 Dans certains dictionnaires du gallo, les deux mots sont utilisés comme synonymes pour désigner tantôt les pantalons, tantôt les culottes.79

De ce mot est dérivé celui de han(n)ard « qui porte des culottes » dont hanau et hanaod sont manifestement des variantes.80 Les mots formés avec le suffixe -ard (du germanique hart/hard « fort, puissant ») ont souvent un sens vulgaire, moqueur ou péjoratif – chauffard, fêtard, ringard, vantard etc. – il n’y a donc qu’un pas pour se servir de hanard/hanau dans un sobriquet.81

Figure 4 : Costumes masculins en Haute-Bretagne. A Métayer d’Escoublac (1840). Costumes du Pays de Rennes au tournant du XIXe au XXe siècle : B de fête, C de travail. Creston, R.-Y. (1993), p. 268, 273.
Des sobriquets et des offenses inspirées par hanes

De nombreuses expressions s’inspirent également de ce mot comme hanne-de-tremble « poltron », chie-en-hannes pour « garçons malpropres » ou pour exprimer vulgairement son mépris à l’encontre d’une personne.82 A Pléchâtel existait l’expression Il bat de la hên [hanne] pour « flâner ». Quand on trouve que quelqu’un est hané, on se moque de quelqu’un qui s’est « tiré aux quatre épingles ». Celui qui est mal hanné est « vêtu sans goût ».83 On voit donc, que le mot hannes est souvent accompagné d’une connotation dépréciative ou moqueuse. A Rennes, on disait qu’il existait autrefois une rue au nom ou au surnom des Petites Hannes (rue Saint-Benoît, aujourd’hui rue Paul-Louis-Courier), où l’on servait dans les échoppes une « mauvaise boisson faite avec de la lie de cidre et de l’eau » appelée « poche ».84

En pays gallo, quelqu’un qui bà d là hên, « bat de la henne » est selon les auteurs soit un traînard et mal vêtu,85 soit un flâneur et homme désœuvré.86 Certes, ces deux significations sont proches, mais on voit dans la première plutôt une personne s’apparant à un mendiant, dans la deuxième un homme qui a les moyens et le temps de se pavaner. De la même manière, han(n)é peut prendre le sens de « habillé sans goût » ou bien de « paré ».87

Et les hanauds de Bréal ?

D’après Michèle et Claude Bourel, en précisant cette fois-ci que les hanes sont « des pantalons souvent tombants« . Le sobriquet qui frappe les Bréalais dénonce ces hanaus comme des « mal fagotés » ; alors que ceux de Bonnemain étaient moqués en tant que hauts-haneus s’habillant avec des pantalons trop courts.88

Les sobriquets, signories, seignories ou signorices, firent partie d’une coutume répandue en Haute-Bretagne. Chaque paroisse ou commune avait la sienne, et on se les renvoyait à l’occasion d’un désaccord, d’une dispute, déclenchant parfois de véritables bagarres entre jeunes de communes voisines.89 En 1891, un auteur situe ces pratiques, au moins leur début, « à l’époque du tirage au sort » donc autour de 1818, et mobilisant les efforts conjoints de la gendarmerie et des tribunaux correctionnels.90

Si l’on se tient aux seules communes voisines, les habitants de Goven comme ceux de Mordelles pouvaient se faire traiter de chouans mot qui soit désignait le chat-huant, soit transportait un message politique en faisant allusion au mouvement contre-révolutionnaire des Chouans. Ainsi un intégriste catholique était « chouan comme Charrette« , du nom du général vendéen.91 Mais il arrivait apparemment qu’on insultait les Mordellais de saoterrelles « sauterelles », les Thurialais (Saint-Thurial) de pllaods « ploucs », et affublait les Chavagnais et des habitants d’autres communes en Ille-et-Villaine de pans « paons ».92

Le Bréal-Mag de 2017

En juin 2017, le BréalMag, publiait un article Si Bréal était conté, dont un tiers du texte était consacré au toponyme Bréal. Des éléments de ce texte étaient aussi publiés sur l’ancienne version du site internet de la commune d’avant 2023, puis avec quelques variations sur le nouveau.

« La première hypothèse, la plus simple, serait que le préfixe « Bré » voulant dire « montagne » donnerait la situation la plus haute du bourg par rapport à la vallée du Meu. La seconde possibilité pourrait faire référence à la richesse du lieu en rapport avec la production de beurre, soit « beurrial » qui se serait transformé en « Bréal ». Une autre hypothèse plausible : Bréal viendrait de dame Boréa, paralysée, qui fut miraculeusement guérie par les saintes reliques de Saint Malo vers l’an 720. Elle consacra alors tous ses biens à Saint Malo. Ensuite le lieu du miracle a été appelé Saint Malo de Boréa puis Saint Malo de Bréal. Dernière suggestion : Bréal viendrait de « braillal », de braie, pantalon gaulois d’où le sobriquet de « Hanau de Bérial » dont étaient affublés les Bréalais d’antan. »93

Nous en retenons la seule nouveauté parmi les quatre hypothèses, la première. Il s’agit dans ce cas d’une approche qui met en relation l’analyse linguistique d’un élément celtique, voire breton du mot, Bré- qui signifie « colline », et la topographie du lieu. Cette hypothèse a connu une certaine fortune, elle était formulée pour la première fois, selon nos recherches, en 1847 par Gilles Deric en 1847,94 suivi en 1862 de Pol Potier de Courcy,95 puis Joseph de Trémaudan en 1872,96 par Adolphe Orain en 188297 et François Jaffrenou en 193498. Avec d’autres approches linguistiques, cette question fera l’objet de la seconde partie.

Bréal, un nom rare et difficile à expliquer pour les scientifiques

Certains noms de lieu, par exemple Noyal, sont très répandus99 et existent en plus sous d’autres formes comme Noyelles (Nord, Pas-de-Calais), Neuil (Indre-et-Loire) ou encore Neuillac (Charente, Charente-Maritime). Il est alors plus facile d’en trouver des attestations anciennes, de suivre leur évolution, de les comparer et ainsi d’élucider leur nom. Ce nom d’origine gallo-romaine, nouio ialon signifiait alors « »terre nouvellement défrichée ».100

Le nom de Bréal se trouve dans une situation opposée, il n’existe que deux fois. Mais seulment le nom de Bréal-sous-Vitré est attesté par des formes différentes , plus anciennes. Le toponymiste Jean-Yves Le Moing en 1990 voyait « apparaître quelques difficultés [d’interprétation] » avec des noms comme Bréal.101

Deux Bréal

Bréal n’existe donc comme nom de lieu que dans les anciennes arrondissements ou sous-préfectures de Montfort et de Vitré. On n’en trouve pas d’autres en France, ni dans l’espace francophone, en tout cas comme nom d’une commune ou d’un lieu-dit.102 Certains spécialistes de la toponymie tentent de rapprocher les noms de Bréal, de Brehal (Manche), de Bréau (Seine-et-Marne, Maine-et-Loire, Nièvre) et de Bréel (Orne). Chacun de ces trois auteurs présente cependant une hypothèse différente sur l’origine du nom.103 Pour Erwann Valérie, Bréal n’est représenté que par les deux communes en Haute-Bretagne.104 Cette question sera discutée plus en détail dans la deuxième partie de cet article.

Le nom de Bréal n’existe pas aux niveaux des communes ou des lieux-dits, sauf dans le cas où le nom de la commune sert à distinguer le nom d’un lieu-dit comme la Haie de Bréal, et dans un autre, le Placis Bréal (Plesseix Bréal en 1513105) à Gévézé, où Placis/Plesseix est déterminé par le nom d’une personne comme dans le lieu bréalais Plessix Génétay qui appartenait à un Jehan de Genestoiz en 1513.106

La situation est un peu différente quand on descend au niveau des parcelles et leurs noms.

Le mot Bréal comme élément de noms de parcelles

Une parcelle à l’Hermitage s’appelait le Bréal dont témoigne aujourd’hui l’allée du Bréal. Dans un document publié par cette commune, son auteure, M.-P. Boscher rappelle d’abord que l’Hermitage et Bréal-sous-Montfort sont historiquement liés par les seigneurs du Boberil, originaires de l’Hermitage, mais installés depuis 1562 à Bréal-sous-Montfort (en réalité à partir de 1609107). L’auteure exclue cependant l’idée que dans ce cas le nom de Bréal exprime un quelconque lien avec notre commune en désignant par exemple une destination – ce serait plutôt l’allée de Bréal, car le nom de la commune s’emploie sans article – et penche pour l’hypothèse que Bréal soit ici le résultat de la déformation du mot preal, désignant en ancien français une « prairie ».108 Une deuxième occurrence de ce nom existe dans la commune voisine de Pacé.

Une recherche effectuée par nos soins dans le fichier FANTOIR109 qui répertorie les noms des lieux-dits, des voies et des parcelles de chaque commune a permis de trouver une quarantaine de communes qui possèdent un lieu-dit ou une parcelle dont le nom contient l’un des mots Bréal ou Préal, ce dernier parfois au pluriel, Préaux. Dans deux cas nous trouvons donc le Bréal, à l’Hermitage et à Pacé. Le Préal se rencontre avec une certaine densité dans la région de Fougères et dans la Mayenne voisine, puis, de manière plus diffuse dans la partie centre-ouest du département. Cette distribution géographique soutient l’idée, que les deux le Bréal sont le résultat d’une déformation du nom le Préal motivée par la proximité de Bréal-sous-Montfort et du lien historique avec l’Hermitage.

Sinon, autour de Bréal-sous-Vitré et dans la partie occidentale du département, on observe la présence de noms du type Clos, Champ, Landes, Pré, Usage auxquels on a accroché Bréal ou Préal sans ou avec une préposition, de et parfois à. Le Clos à Bréal en Noyal-sous-Bazouges près de Combourg peut être entendu comme « clos (champ) qui appartient à une personne se nommant Bréal ». Le Pré Bréal rentre peut-être dans la même catégorie. Les Champ, Doit, Landes, Pré ou Usage de Bréal tous situés dans la commune de Bréal-sous-Vitré traduisent plutôt leur appartenance à cette commune, tout comme la Haie de Bréal ainsi que les parcelles Champ, Clos, Pré de Bréal à Bréal-sous-Montfort. Les parcelles dont le nom se termine en de Préal sont plutôt rares. Le Puits Bréal (Sévignac), Prad Préal (Plumergat), dont prad est le mot breton pour « prairie », le Clos Préal (Pleumeleuc) et la Bruyère Préal à Beaucé semblent plutôt désigner des propriétaires de ce nom.

Figure 5 : Les mots Bréal et Préal dans des noms de lieux-dits et de parcelles.

L’apparition du nom de Bréal dans des zones linguistiques différentes

La naissance et l’évolution du nom d’un lieu dépendent évidemment de la langue parlée de ceux qui le choisissent. Or, au Moyen Âge, la situation linguistique dans la zone où se situe Bréal-sous-Montfort n’était pas la même qu’à la limite orientale de la Bretagne où se trouve Bréal-sous-Vitré.

Une situation frontalière

Quant à leur situation géographique, les deux communes partagent la caractéristique d’un lieu « frontalier ». Bréal-sous-Montfort est délimité au nord et à l’est par le Meu. Avec la Vilaine et d’autres cours d’eau cette rivière matérialisait la limite de l’extension maximale du breton au IXe siècle avant les conquêtes des comtés de Rennes et de Nantes par Nominoé, parachevées par son fils Erispoë en 851.


Figure 6 : Les paroisses en Plou- et en Gui-. Ces types de noms de lieu servent de marqueurs de l’extension de l’implantation du breton au VIe siècle.
L’expansion du breton vers l’Est ?

Les historiens sont d’accord aujourd’hui, que l’expansion militaire des Bretons vers les comtés de Rennes et de Nantes n’a pas entraîné un peuplement breton et la bretonnisation des parlers dans ces zones.

Au contraire, cette expansion à contribué à la romanisation des élites bretonnes, puis de ce fait, entamé le recul de la langue bretonne vers l’Ouest qui se renforçait notamment à partir du Xe siècle.110 Le dernier duc breton parlant couramment le breton était sans doute Hoël (1066-1084) ou bien son fils Alain IV Fergent (1084-1112).111

Bréal-sous-Montfort dans la « zone mixte », Bréal-sous-Vité dans le domaine d’Oil

A l’ouest de cette frontière se situe ce qu’on appelle sur le plan linguistique la « zone mixte », dans laquelle se situe donc Bréal-sous-Montfort, où le breton et le roman (le gallo) coexistaient jusqu’au Xe siècle à des degrés différents, avant le recul du breton vers l’ouest pendant les siècles suivants.112 A l’est de cette limite, on entre dans le domaine de la langue d’Oïl, où le parler breton était pratiqué seulement dans quelques îlots, dont le nombre s’amenuisait dans un environnement roman (gallo) dans la mesure où l’on s’avancait vers les confins orientaux et sud-est de la Bretagne.113

Bréal-sous-Vitré, qui borde aujourd’hui la limite avec le département de la Mayenne est complètement dans le domaine d’Oil (langues françaises du Nord de la France), donc à la frontière de la Bretagne dite « historique », définitivement établie en 931, après le retrait des Bretons des territoires conquis sous Salomon en 867 plus à l’est jusqu’à la rive droite de la Maine avec une fraction d’Angers et jusqu’au Cotentin.114

Figure 7 : Trois définitions de la « frontière » linguistique près de Bréal-sous-Montfort.
Figure 8 : Une dégression significative du nombre de noms de lieux d’origine bretonne vers l’est.
Apparition des deux Bréal

Le nom de Bréal apparaît pour la première fois en 1152 dans une bulle du Pape Eugène III (vers 1080-1153) qui confirme le don de son église, ecclesiam de Breal, par l’évêque de Saint-Malo (d’Alet, avant le transfert du diocèse en 1146), Jean de Châtillon (ou de la Grille) au chapitre de la cathédrale.115 En 1157, parochia in Breal est attesté.116 Dès 1164, le pape Alexandre III confirme aux religieuses de l’abbaye Saint-Georges de Rennes le droit de dîme dans la paroisse de Bréal : decimam in parrochia de Breal.117 Ces documents ne nous disent rien sur le moment de la fondation de l’église, ni sur l’apparition de la paroisse, les deux pouvant être plus anciennes et la présence d’une église n’étant pas synonyme avec le statut de paroisse pour le lieu. Le vocable Malo pour l’église bréalaise apparaît pour la première fois en 1202 dans une expression contenant une variante orthographique de Breal : ecclesia Sancti Maclovii de Breial.118 D’autres attestations au Moyen Âge sont connues pour 1270, 1319 et 1442, toujours avec la forme Breal, qui prend un accent aigu en 1790, Bréal.119

Une même étymologie ?

Le nom de Bréal-sous-Vitré contrairement à celui de Bréal-sous-Montfort est attesté sous une forme différente, antérieure à sa forme actuelle. Le nom apparaît pour la première fois vers 1050 avec les formes donatio capelle de Breallo et capellam de Brealelo (ou Bradelo).120 A cette époque, le seigneur du lieu, Guy II de Laval y fit construire une chapelle qu’il donna ensuite, sans doute à titre de fief, à un certain Renaud. Celui-ci, se trouvant peut-être illégitime de posséder cette chapelle en tant que détenteur d’une autorité civile, mais pas religieuse, en fit don aux moines de l’abbaye de Saint-Serge d’Angers. Ces moines, soutenus financièrement par un successeur du seigneur de Laval, Guy III, décidèrent de remplacer l’ancienne chapelle en bois par une nouvelle en pierre. Vers la fin du siècle, des moines d’une autre congrégation, Saint-Jouin, disputaient à ceux d’Angers la propriété de la capella de Braello, dans le même acte apparaît aussi la forme Breallo.121 Le conflit fut tranché en faveur des moines angevins par l’archevêque de Dol entre 1082 et 1093, et confirmé par l’évêque de Rennes en 1108. A ce moment, le bourg devint le siège d’un prieuré et l’ecclesia de Brallo fut érigée en église paroissiale.122 L’histoire de ce lieu remonte cependant au Haut Moyen Âge. A la suite de fouilles archéologiques, il est possible d’attester la présence d’une chapelle funéraire et d’un cimetière au VIe ou VIIIe siècle à 30 m de l’église actuelle, dont la construction commença à la fin du XIe siècle. La chapelle fut détruite, l’ancien cimetière couvert d’une couche de schistes quand la nouvelle église fut érigée.123 Peut-être vers 1190, au plus tard à partir de 1207, la forme du nom de cette paroisse a évolué pour se fixer à Breal124 (Breallo et Breallum dans des textes latins de 1239, 1516 et au XVIIe siècle).125

C’est donc dans les décennies de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle que le nom des deux Bréal se stabilise.126 La question est de savoir si ces deux Bréal ont la même étymologie, ou bien si la forme du nom de Bréal-sous-Vitré a éventuellement été influencée par celui de Bréal-sous-Montfort.127 Antoine Chatelier, chercheur à l’Université de Rennes 2 fait remarquer que les anciennes formes de Bréal-sous-Vitré ressemblent à celle de Bresles (Oise), dont on connaît entre autres la forme Braella (1015, 1201) ou bien à celles de Briel (Landes) avec Braelles (1313).128

Il se trouve, qu’une branche de la maison de Laval, seigneurs à Bréal-sous-Vitré depuis au moins le XIe siècle, devenait seigneurs de Bréal-sous-Montfort au cours du XIVe siècle. Par une succession de mariages, la maison Laval se liait avant 1310 à celle de Lohéac, seigneurs de Bréal. Cette dernière se fondait en celle de Montfort, et leur fils Jean après son mariage avec Anne de Laval prit le nom de Montfort-Laval.129 Cependant, qu’il existât des liens entre ces familles autour de 1207 pouvant expliquer l’apparition d’un deuxième Bréal, reste à l’état des connaissances une spéculation.

Jeu de mots : Et si Breal était un saint ?

Le nom de personne Breal ou Brewal désignait peut-être un saint breton, ou simplement un missionnaire breton originaire de la Grand-Bretagne venu érablir ses fidèles dans une paroisse à laquelle on donna son nom.130 Ce nom serait un composant du lieu-dit Lanvrel (Lanvreal en 1677131) à Cléden-Cap-Sizun (Finistère), ou encore de Men-Brial qui existe à Douarnenez, à l’île de Sein et à Plouzané (Finistère) ainsi que de Convenant-Bréal132 en Camlez (Côtes-d’Armor). L’origine du nom serait celui d’une personne attesté en 843, Brec’huualt133 « bras puissant » en breton ou issu du mot gallois bryw « fort, vigoureux ».134

Conclusion de la Partie I

Nous avons pu constater que les explications populaires ne tombent pas de nulle part, mais sont inspirées par certaines réalités culturelles, économiques ou religieuses de la localité. Au moins deux de ces explications , celle de l’association de Beria au miracle dont à bénéficié la dame Borea, puis celle du beurre traduisent aussi un sentiment de fierté d’habiter ce lieu. Le recours à un sobriquet, les Hanaus de Beria, pourtant prononcé ou proféré plutôt par des voisins d’autres communes, pour expliquer le nom de Bréal par les braies alors démodées traduisent aussi la capacité de ne pas se prendre trop au sérieux.

Bien sûr, ces anecdotes ne peuvent pas tenir lieu d’une explication de l’origine du nom de Bréal attesté en 1152. Quand le beurre est entré en usage, Bréal était déjà une paroisse au moins tricentenaire. Le sobriquet sur les Hanaus fait référence aux changements de la mode vestimentaire après la Révolution française de 1789. Avec la dame Boréa, se pose le problème du statut que l’on veut bien donner à ce récit légendaire. A présent, aucune attestation n’existe pour prouver l’existence d’un évêque d’Alet au nom de Malo au VIe siècle, aussi peu que pour attester la translation de ses reliques de Saintes à Alet qui se serait produite à l’aube du VIIIe siècle. Bili, l’auteur à la fin du XIe siècle de la Vie de saint Malo (Vita sancti Machutis) ne parle pas de Bréal. C’est son éditeur, dix siècles plus tard, qui affirme, sans preuves, un lien entre le lieu de la guérison et la fontaine de Saint-Malo de Bréal. Le nom de la fontaine bréalaise aurait donc dû porter le nom du saint plusieurs siècles avant même que l’évêché prit ce nom en 1146, et l’église de Bréal en 1202, ecclesia Sancti Maclovii de Breial.135

Regard sur la Partie II

En effet, les auteurs locaux n’étaient pas les seuls à s’intéresser au nom de Bréal. Depuis le XIXe siècle, qui voyait un intérêt renforcé pour une vision de l’Histoire en partie imprégnée par la quête des origines des langues, des linguistes et historiens s’intéressaient aussi à la toponymie, la science des noms de lieux.

La majorité de ces auteurs situent l’origine de Bréal dans la langue gauloise, certains dans la langue bretonne. Ils cherchent à évaluer quelle langue a pu influencer ce nom lors de son évolution avant sa première attestation en 1152 où sa forme s’est figée. L’interprétation la plus citée, quoique incertaine, est celle qui explique Bréal par un mot gaulois, *brogilo, dont les formes brogilos et breialo sont attestés au VIIIe siècle. Ce sera le thème d’une seconde partie.

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  1. Ces arrondissements ou sous-préfectures ont été supprimées en 1926. Ils sont désormais intégrés dans les arrondissements de Rennes et de Fougères-Vitré. ↩︎
  2. Longnon, A. (1920-1929). ↩︎
  3. Vincent, A. ↩︎
  4. Dauzat, A., Rostaing, Ch., p. 111b-112b. ↩︎
  5. M.B. (1910), p. 1–2. ↩︎
  6. Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 234. ↩︎
  7. M.B. (1910), p. 1–2. ↩︎
  8. La suite s’appuie pour l’essentiel sur : La Borderie, A., Histoire 1, p. 163-166 ; Jullian C., p. 106-107 ; Galliou, P. (1980), p. 235, 237, 241, 244, 245 ; Pape, L., p. 251–254, 256 ; Chédeville, A., Guillotel, H., p. 36-40 ; Galliou, P. (1991), p. 107–111. ↩︎
  9. Lorren, C., p. 614–615. ↩︎
  10. Édit de Caracalla (= Constitution Antonine) de 212 : Le Roux, P., p. 322-326, 425, 440. ↩︎
  11. Rey, A., Duval, F., Siouffi, G., p. 36 ; Cornette, J. (2005, T1), p. 93, 101. ↩︎
  12. Lorren, C., p. 626-628, 632. ↩︎
  13. Cornette, J. (2015), p.16, Gendry, M. (ebook), p. 7, 8 ; Merdrignac, B. (2012), « Chapitre 2. La “Jérusalem céleste” et le jumelage Corseul-Pépouza », p. 31-44, §16. ↩︎
  14. Delamarre, X., p. 34, 77 ; Le Gonidec, J. F. (Dict. bret.-F), p. 241, 278, 305 ; DEVRI, diavrez-bro, diaveziad, estrañjour ; Favereau, F. (dict.), E (français), Étranger, D (brezhoneg) diavaes bro. ↩︎
  15. Le Gonidec, J. F. (Dict. bret.-F), p. 164. ↩︎
  16. DEVRI, gall ; Favereau, F. (dict.), G (brezhoneg) gall. ↩︎
  17. Abalain, H. (2000, ebook 2012), p. 31–34 ; Argentré, B. d’ (1588), carte insérée avant le premier chapitre du livre. ↩︎
  18. Guillotin de Corson, A. (Statistiques hist.), p. 53. ↩︎
  19. Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 5, p. 152–156 : Plebs Anast, 832, ecclesia de Maura, 1152, parochia de Maura, 1250 ; Chédeville, A., Guillotel, H., p. 222, 290 ; Chédeville, A., Tonnerre, N.-Y., p. 290-291. Depuis 2017, les communes de Maure et de Campel se sont réunies dans la commune nouvelle Ville-d’Anast. ↩︎
  20. Zosime, Livre IV : « Les habitants de la Grande-Bretagne, ayant donc pris les armes, délivrèrent les villes de leur île des courses des étrangers. Les Armoriques et les peuples des Gaules suivant leur exemple chassèrent les magistrats romains, et établirent parmi eux un nouveau gouvernement. Ce soulèvement de la Grande-Bretagne et des Gaules arriva au temps même de l’usurpation de Constantin qui par sa lâcheté avait donné aux Barbares la hardiesse de courir et de piller ces provinces. » Cet évènement est daté à 409, voir Lorren, C., p. 615. Voir aussi : Cougny, E., p. 277. ↩︎
  21. Lorren, C., p. 614–615. ↩︎
  22. Cougny, E., p. 354-355 : Procope présente rapidement les conquêtes des Wisigoths dans le sud de la Gaule, celle des Francs dans une autre partie, ainsi que le ralliement des Armoricains aux Francs. Des contingents romains isolés se trouvaient alors en étau entre cette alliance et les Wisigoths : « D’autres soldats des Romains avaient été
    postés aux extrémités du pays des Galls pour les garder : comme ils ne pouvaient revenir à Rome et qu’ils ne voulaient pas se joindre à leurs ennemis qui étaient ariens, ils donnèrent avec leurs enseignes et le pays qu’ils gardaient depuis longtemps pour les Romains aux Arborykhes [Armoricains] et aux Germains [Francs] ; ». Pour l’analyse de ce passage : Lorren, C., 626-627. ↩︎
  23. Lorren, C., p. 626–627 ; Galliou, P. (1980), p. 266, 272, 275. ↩︎
  24. La Borderie, A., Histoire 1, p. 328. ↩︎
  25. Le Gonidec, J. F. (Dict. bret.-F), p. 117 ; DEVRI, all .1, all .2. ↩︎
  26. Deshayes, A. (2003), p. 55 Al, 56 Ale, 57 Alez, 133 Bre, Breal (-al sert ici à la formation d’un verbe) ; DEVRI, al, âl, alez .1 ; Le Gonidec, J. F. (Dict. bret.-F), p. 14 ; Hemon, R., Huon, R., p29 : al article défini devant des mots commençant par l-. ↩︎
  27. DEVRI : dor « porte », dor-borched « portail », dor-porzh/doroù-porzh « porte cochère », dor-dal/dorioù-dal « portail », Du Rusquet, H. (Dict. F-Bret.), p. 368 : dor dal « portail », dor « porte », dorikel « petite porte » etc. Le Gonidec, J. F. (Dict. bret.-F), p. 116, 117 ; Favereau, F. (dict.), A (brezhoneg). ↩︎
  28. Vincent, A., p. 89, §208a. ↩︎
  29. L’auteur n’était pas Bili, évêque de Vannes, mais un autre Bili, diacre de l’évêque d’Alet, Ratuili, attesté dans cette fonction de 866 à 872. La Vita Sancti Machutis (Vie de Saint-Malo) contient une dédicace à cet évêque et a donc été rédigée à ce moment-là, voir , p. 49 ↩︎
  30. La première mention de l’église de Bréal date de 1152. ↩︎
  31. Mandard, L. : « L’enquête [TMO Régions] de 2018 a estimé le nombre de gallésants à 196 000, ceux-ci étant majoritairement âgés et issus du milieu rural. Le gallo est ainsi classé depuis 2009 par l’Unesco comme « langue sérieusement en danger« . ↩︎
  32. Blanchet, Ph., Walter, H., p. 12–14. ↩︎
  33. Abalain, H. (2007, ebook), chapitre « Les langues romanes – a) Les langues d’Oil- (6) » ; Auffray, R., p. 402, patouéz « patois ». ↩︎
  34. Abalain, H. (2007, ebook), « Deuxième partie : Une France multilingue – II Les langues officielles de la France – a) Les langues d’oil ». ↩︎
  35. Buffet, H.-F., p. 48 ; Bourel, C., p. 11, 37-39. ↩︎
  36. Buffet, H.-F., p. 48 ; Auffray, R., p. 158, 161, 326, chefa, cheva, jeva « cheval », p. 115, 483, Berteuil « Breteil », Saint-Teuria « Saint-Thurial ». ↩︎
  37. Lunven, A., p. 49–50 (« Chapitre I. De la cité à « l’espace diocésain » », §22) ↩︎
  38. Bili, p. 1–128 ; Plaine, F. Dom, p. 137–264 ; Guigon, Ph., §43. ↩︎
  39. Bili, p. 16, 102 ; Plaine, F. Dom, p. 152, 238, voir aussi : La Borderie, A., (1883), p. 307-309 ; La Borderie, A., (1884), p. 307–309. ↩︎
  40. Plaine, F. Dom, p. 150–151 ; Bili, p. 14–15. ↩︎
  41. Gauvard, C., p. 526 ; Riché, P., p. 39, date le début du règne à 694. ↩︎
  42. Courson, A. de, p. 172 (Charte CCXXIII), p. 638 (Index géographique) et p. 738 (Index géographique) ; Lot, F. (1906-4), p. 742, admet la possibilité que ce lieu correspond à Bronsiuan à Plélan-le-Grand ; La Borderie, A., Histoire 2, p. 168 : A Plélan une ferme dépendante de la villa de Bron-Siwan est un bénéfice donné par le roi Salomon à Winic, le chef des écuries du roi Salomon. ↩︎
  43. Le Moign, J.-Y. (1990b), p. 365. ↩︎
  44. Plaine, F. Dom, p. 155/156, 238, 244/245 ; Bili, p. 19/20, 102, 108/109. ↩︎
  45. Cette fontaine a été citée en 1886 par Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 6, p. 589 : « Une fontaine , dite de Saint-Malo, avoisine encore le bourg. » Cette phrase doit être ajouté, selon l’auteur, au Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 231, l. 8, après la présentation de la première mention du saint Malo comme patron de l’église de Bréal en 1202 : l’auteur veut-il suggérer que l’existence de la fontaine remonte à cette date ? ↩︎
  46. Bréal Délibérations (7/1966) ; AM Bréal 1D7, Délibération du Conseil municipal du 7 août 1949. ↩︎
  47. Pour savoir davantage sur Émile Bernard : https://www.franceinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/retrospective-emile-bernard-pionnier-du-symbolisme-et-de-lecole-de-pont-aven_3300383.html ↩︎
  48. Lunven, A., p. 106–107 et note 130 : Les machtierns étaient au IXe siècle des agents publics chargés de l’administration d’un ou plusieurs plebes (bret. plous). Ils étaient aussi garant du bon déroulement des actes juridiques (ex. acquisition d’une terre), pouvaient mener l’enquête en cas de litige. Mais leurs attributions sont mal connues. ↩︎
  49. Les fresques religieuses – Ministère de la Culture, « Restauration : Trois projets innovants autour du patrimoine en régions » ; Daucé, F., p. 165 sq. ↩︎
  50. Lot, F. (1906-4), p. 700, 723, 730, 742. ↩︎
  51. Guilloux, R. et auteurs anonymes, p. 1, 19. ↩︎
  52. Auffray, R., p. 113, 117, 586, 597, qui associe d’ailleurs Beria aux deux Bréal ; Buffet, H.-F., p. 358, qui associe Beurial à Bréal-sous-Montfort mais pas à Bréal-sous-Vitré. ↩︎
  53. Lecrivain, M., Tumoine, P., p. 16, 20. ↩︎
  54. CNRTL, etymologie « beurre » ; La grande histoire du beurre, sur : Produits Laitiers de France, https://www.produits-laitiers-de-france.com/beurre/histoire/. ↩︎
  55. Leguay, P., Martin, H., p. 234. ↩︎
  56. Lecrivain, M., Tumoine, P., p. 21-22, 130. ↩︎
  57. Silvestre, C., p. 1394-1400, en particulier p. 1396. Communes prises en compte : Chavagne , Goven, Talensac, Le Verger, Saint-Thurial, Baulon, Chartres, Guichen, Iffendic, L’Hermitage, Maxent, Paimpont, Plélan, Saint-Gilles, Treffendel. ↩︎
  58. La dépêche bretonne, du 29 novembre 1902 ; L’Ouest-Eclair du 21 juillet 1933, 3 novembre 1932. ↩︎
  59. Chesnel, E., p. 137 ; Courrier de Rennes du 18 octobre 1890. ↩︎
  60. Cocaud, M., p. 125-123 ; Buffet, H.-F., p. 137-138 ; Auffray, R., p. 468, ribotouere « femme qui baratte ». ↩︎
  61. Lecrivain, M., Tumoine, P., p. 38, qui cite l’Annuaire des Industries laitières de 1931. ↩︎
  62. L’Ouest-Eclair, 14 juin 1939, p. 9. ↩︎
  63. ATILF, FEW, p. 271 : Petite échelle double pratiquée dans une haie pour laisser le passage aux gens et exclure le bétail. ↩︎
  64. Buffet, H.-F., p. 138. ↩︎
  65. Auffray, R., p. 309. ↩︎
  66. CNRTL, « braies ». ↩︎
  67. Bourel, C., p. 44 ; Orain, A. (1886), p. 15 ; Auffray, R., p. 135. ↩︎
  68. Delamarre, X., p. 84 ↩︎
  69. ATILF, AND « braie » ; CNRTL, « braie ». ↩︎
  70. Orain, A., p. X, XII (préface de F.M. Luzel), 15. ↩︎
  71. Bougeard, Chr., p. 235–236 ; Faligot, N., « Abécédaire de la mode bretonne » ; Croix, A., Veillard, J.-Y. (dir.), p. 159–160 ; Bianchi S., p. 37-38 ; Örmen C., p. 55. ↩︎
  72. Pantalon à pont : pantalon qui se ferme sur le devant par un rabat rectangulaire attaché à la ceinture par des boutons (voir Örmen C., p. 62, Glossaire). ↩︎
  73. Buffet, H.-F. , p. 87. ↩︎
  74. Le Mière de Corvey, M.F.A., p. 256 ; Leconte, Ch., p. 126. ↩︎
  75. FEW, 16. Germanismes : G-R, p. 138-139 « hamr » ; Chu-Métiv-Dict. gallo, recherche « hamr ». ↩︎
  76. FEW, 16. Germanismes : G-R, p. 138-139 « hamr ». ↩︎
  77. Creston, R.-Y. (1993), p. 415, 418. ↩︎
  78. Bourel, M. & C., p. 80-81 ; voir aussi : Coulabin, H., p. 58-59. ↩︎
  79. Bourel, C., p. 44, 98 ; Auffray, R., p. 135, 309, 649, 833. ↩︎
  80. Leconte, Ch., p. 126. ↩︎
  81. Walter, H., p. 109 ; CNRTL, « -ard » ; Leconte, Ch., 6. ↩︎
  82. Coulabin, H., p. 83, 201 ; Leconte, Ch., 126 ; Dottin, G., Langouët, J., p. CV, 206. ↩︎
  83. FEW, 16. Germanismes : G-R, p. 138-139 « hamr » ; Dottin, G., Langouët, J., p. 14, 16. ↩︎
  84. Le Mière de Corvey, M.F.A., p. 264 ; Banéat, P. (1909, T II), p. 25-26. ↩︎
  85. Bourel, C., p. 98. ↩︎
  86. Dottin, G., Langouët, J., p. CV, 14, 16. ↩︎
  87. FEW, 16. Germanismes : G-R, p. 138-139 « hamr ». ↩︎
  88. Bourel, M. & C., p. 127 ; Généalogie et Histoire en Pays Dolois, « Les sobriquets au Pays de Dol ». ↩︎
  89. Buffet, H.-F., p. 189/190 ; Coulabin, H., p. 342-343 : signorise ; Auffray, R. cite à côté de « signorie » : signorice, signorize. ↩︎
  90. Coulabin, H., p. 343 ; Arch. dép. de Moselle, p. 1. ↩︎
  91. François Athanase Charette de la Contrie (1763-1796). ↩︎
  92. Auffray, R., p. 619, 737, 809, 909, 936 ; Sébillot, P. (1890), p. 159. ↩︎
  93. Bréal’Mag (juin 2017), p. 11 ; Bréal-sous-Montfort (avant déc. 2023), « Histoire et patrimoine ». ↩︎
  94. Deric, G. (T2), T2, p. 15, 18. ↩︎
  95. Potier de Courcy, P. (Tome 3), p. 2, 8. ↩︎
  96. Trémaudan, J. de, p. 17, 35. ↩︎
  97. Orain, A. (1882), p. 397. ↩︎
  98. Jaffrenou, F., p. 113. ↩︎
  99. Noyal (22), Noyal-sous-Bazouges, Noyal-sur-Seiche, Noyal-sur-Vilaine (35), Noyal-sur-Brutz (44), Noyalo, Noyal-Muzillac, Noyal-Pontivy (56). A cela s’ajoutent de nombreux lieux-dits comme le Haut-Noyal à Goven (voir FANTOIR). ↩︎
  100. Souillet, G. (1954), p. 364 ; Souillet, G. (1956), p. 154, 167, 168, 170 ; Vallerie, E. (Traité, 1995), p. 486-487 §4.10 ; Le Moign, J.-Y. (2004), p. 37, Abalain, H. (2000a), p. 87. ↩︎
  101. Le Moing, J.-Y. (1990), p. 130. ↩︎
  102. Dict. topo. Drôme (Repris par DicoTopo (cths), https://dicotopo.cths.fr/places/96520662) Le dictionnaire topographique du département de la Drôme, p. 49, cite le ruisseau Bréal affluent de l’Oule en Saint‑Dizier[‑en‑Diois]. L’Oule passe à 2 km au sud du bourg de Saint‑Dizier, mais le ruisseau Bréal est introuvable sur la carte IGN. Probablement il s’agit d’une confusion avec Béal, qui est à la base du nom de 9 ruisseaux dans ce département. D’après Nègre, E. (1977), p. 43, et Brunet, R., p. 376, un beal s’apparente à un « bief », canal servant à l’alimentation d’un moulin à eau. Le mot est très fréquent dans l’Aude, la Drôme et le Puy-de-Dôme. ↩︎
  103. Dauzat, A., Rostaing, Ch., p. 111, 112, Nègre, E. (1990-1991), Vol. II, p. 834, § 14493-14494 ; Beaurepaire, F. de (1998), p. 86. ↩︎
  104. Vallerie, E. (Traité, 1995), p. 486-488, §§4.9.-4.12. ↩︎
  105. Bossard, l’abbé P. ↩︎
  106. Le lieu se nommait Plesseiz de 1427. La mestairie [métairie] du Plesseiz appartenait en 1513 à Jehan de Genestoiz (Bossard, l’abbé P.). ↩︎
  107. Il paraît que le Molant restait la propriété de Jeanne d’Ust jusqu’à son décès en 1609. La date de 1562, correspond en réalité à la date du mariage de sa sœur, Françoise d’Ust, avec Vincent II de Boberil. A ce moment, les Boberil ne devinrent pas propriétaires du Molant et restaient habiter à d’autres endroits, dont le Boberil à l’Hermitage, alors que Jeanne et son époux habitaient le Molant. C’est seulement le fils de Françoise et de Vincent II, Jacques, à qui sa tante Jeanne, dont le couple était resté sans enfants, légua le Molant et ses autres possessions (voir : Esnault, E., p. 197). ↩︎
  108. Cadastre (actuel) ; Boscherel, M.-P., « B…comme BREAL – Allée du Bréal » (Toponymie art. 2) ; Pour la date : Banéat, P. (1929, T I), p. 203, 207 ; ATILF, Dictionnaire Godefroy, p. 362, 366, prael, preail, preal « pré ». ↩︎
  109. FANTOIR, « Bretagne ». ↩︎
  110. Cassard, J.-Ch. (2002), p. 313, qui cite Léon Fleuriot : « A partir du XIe siècle et surtout au XIIe, la position du breton s’affaiblit considérablement pour toute une série de raisons dont voici la principale : les conquêtes bretonnes qui avaient considérablement agrandi les régions de langue romane passées sous la domination des Bretons. […] Beaucoup de Bretons participèrent à la conquête de l’Angleterre en 1066 et se trouvaient maintenant possessionnés des deux côtés de la mer, mais dans des régions où l’on ne parlait pas breton. Les mariages, les voyages, puis la participation aux croisades, portèrent au breton des coups bien plus rudes que l’éphémère occupation normande de 915 à 939, occupation qui avait surtout ruiné les monastères. » ↩︎
  111. Cornette, J. (2005, T1), p. 205, 240 ; Monnier, J.J., Cassard, J.Ch., p. 144. ↩︎
  112. Loth, J. (1907), p. 381-384, 402, Rey, A., Duval, F., Siouffi, G., p. 295, 296. ↩︎
  113. Vallerie, E. (Traité, 1995), Vol. III, p. 486 §4.9 ; Rey, A., Duval, F., Siouffi, G., p. 40 ; Abalain, H. (2007, ebook), « Introduction », « Petite histoire de la langue française – Avant les Romains. », « Les différents ‘français’ ». ↩︎
  114. Vallerie, E. (Traité, 1995), p. 468-488, §§4.9.-4.12 ; Cassard, J.-Ch. (1994), p. 35,36 ; Cornette, J. (2005, T1), p. 208, 223, 656-657. ↩︎
  115. Le Large, A., p. 528/529 (Bulle du pape Eugène III). ↩︎
  116. Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 229. ↩︎
  117. La Bigne Villeneuve, P. de, p. 174 ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 229. ↩︎
  118. La Bigne Villeneuve, P. de, p. 475, 398 (traduction en français) ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 229, 230. ↩︎
  119. Le Large, A., p. 531 ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 230 ; La Bigne Villeneuve, P. de, p. 280, 465. ↩︎
  120. Chauvin, Y. (éd.), T1 p. 11, Note [c] : Bradelo apparaît dans d’autres manuscrits du même acte. ↩︎
  121. Morice, P.-H. (Preuves), p. 475, 477 ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 229 ; Broussillon, B. de (1894b), p. 215 ; Chauvin, Y. (éd.), T1 p. 2, 181, 183-185 (six occurrences de Braello/Braellum apparaissent dans le même acte n° 192 en plus der la phrase d’introduction Placitum de Breallo cum monachis Sancti Jovini « Décision/accord de Breallo avec les moines de Saint-Jouin »). ↩︎
  122. Besse, J.-M., Beaunier, Ch., p. 216 ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 2, p. 546-551 ; Bertrand de Broussillon T1, p. 65, 237 ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 234 ; Pichot, D. (2001, ebook), p. 118 (« XIe – XIIIe siècle : un épanouissement dans l’Ouest ? »). ↩︎
  123. Lunven, A., p. 86, 87, 98 ; Chapitre II §§14, 19, 21, 42 ; Chapitre III §36. ↩︎
  124. Broussillon, B. de T1, p. 175,176, 202 ; La Borderie, A., Origines paroissiales, p. 190. ↩︎
  125. Broussillon, B. de T1, p. 237 ; Broussillon, B. de T4, p. 234 ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 234 ; Courson, A. de (La Bretagne), p. 349, 351. ↩︎
  126. Broussillon, B. de T5, p. 20, 157, 160, 161 écrit le breil de Brieul en renvoyant à l’acte 295 dans Broussillon, B. de T1, p. 175-177 où on lit brolium de Breal. Confusion avec Brieuil-sur-Chizé (Deux-Sèvres) où existe un lieu-dit Brieuil tout comme à Exoudun et à Chenay ? Ou avec Brieulles (Meuse et Ardennes) ? Longnon, A. (1889), p. voit dans
    Brieulles plutôt une origine gauloise briva « pont » ; voir aussi Vincent, A., p. 92, §211. ↩︎
  127. Antoine Chatelier, Université Rennes 2, communication personnelle, 12 octobre 2024. ↩︎
  128. Antoine Chatelier, Université Rennes 2, communication personnelle, 25 octobre 2024. ↩︎
  129. Guillotin de Corson, A., Grandes Seigneuries 1, p. 87 sq. ; Broussillon, B. de T2, p. 114. ↩︎
  130. Sur le rôle des missionnaires bretons : Chédeville, A., Guillotel, H., p. 95. ↩︎
  131. OFIS-Etudes, p. 67/68. ↩︎
  132. Introuvable sur IGN-Géoportail, et dans le parcellaire FANTOIR. ↩︎
  133. Courson, A. de, p. 170, 637. ↩︎
  134. Deshayes, A. (1999), p. 255 « Breal » ; Deshayes, A. (2000), p. 144 Brewal. ↩︎
  135. La Bigne Villeneuve, P. de, p. 475, 398 (traduction en français) ; Guillotin de Corson, A., Pouillé Vol. 4, p. 229, 230. ↩︎

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